Patricia Muller-Callibris : du beau à admirer
Diplômée puis intervenante à l’école Estienne (École supérieure des arts et industries graphiques) à Paris et après quelques années à différents postes dans l’édition et dans la pub, Patricia Muller – Callibris, (Calli = beau, Libris = livre = beau livre) a installé son atelier en qualité de calligraphe-enlumineur, peintre et ce depuis 2002 à La Charité-sur-Loire, labellisée ville du mot et du livre. Elle enseigne son savoir-faire dans son atelier et dans toutes les régions de France auprès des scolaires et tous publics.
Depuis la fin de ses études en 1976, elle ne s’est jamais éloignée de l’univers du livre, des mots, de la couleur, de la photo, en résumé pour elle : du beau… à communiquer.
Autour d’un support, papier, parchemin, bois ou autres matériaux, elle met en scène l’espace toujours dans le respect de la tradition tournée vers des recherches contemporaines. Hors de la Nièvre, elle a exposé à plusieurs reprises au Grand-Palais à Paris, au Carrousel du Louvre et dans de grandes villes françaises pour des salons d’art.
Une présentation de son travail lors d’un séjour à Buenos Aires lui a permis de rencontrer de nombreux artistes argentins.
Patricia Muller a obtenu en 2008 le Premier prix du département de la Nièvre par la Société d’encouragement des métiers d’art (SEMA).
Calligraphies en vin : assemblage de mots et de couleurs
« Assemblage de mots et de couleurs », mon travail est un hommage artistique à la tradition séculaire autour de la vigne, du raisin à la vinification, non seulement par les couleurs utilisées à dominantes chaudes et par le support comme les douelles de tonneau qui pour certaines sont plus que centenaire. Leur redonner vie par la peinture et les mots, le mouvement pour « la Roto-Douelle » ou par une présentation plus sculpturale pour les douelles sur socle.
Une source d’inspiration : Un hommage tout particulier pour le poète perse Omar Khayyam et pour « la terre nourricière » . Né à Nichapour en 1048 (aujourd’hui l’Iran).. C’est seulement en 1859 qu’il fut révélé à l’Occident par le poète et traducteur anglais Edward Fitzgerald grâce à la traduction d’une centaine de ces quatrains. Ses poèmes appelés « Rubaïyat » à la gloire de l’amour et du vin non rien perdu de leur saveur. Une sagesse toute simple transcrite et interprétée sur papier, des paroles à boire, à peindre des couleurs qui rappellent les soieries perses, à calligraphier des phrases qui montent comme vrilles de treilles.
Le sujet est loin d’être épuisé, il continue à se bonifier dans mon esprit pour de fu-tures recherches sculpturales, picturales et calligraphiques.
Exposition en accès libre, pendant toute la durée du salon, salle des Gardes.
Patricia Muller-Callibris
10 rue des Hôtelleries
58400 La Charité-sur-Loire
06 21 02 86 34